Koan Coaching au Campus de l’Innovation Managériale

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Le 23 Novembre 2019 à l’Essec, Belkacem Ammiar et Maurice Brasher, respectivement associé et senior advisor au sein de Koan Coaching, présenteront l’approche du Cabinet pour accompagner les transformations des Organisations.

Cette approche, regroupée sous le nom de ProcessWork, a permis à Koan d’être un partenaire privilégié de grands cabinets de conseil avec lesquels des accompagnements majeurs sont menés.

En introduction à l’atelier du 23 Novembre auquel nous espérons vous retrouver, voici quelques mots sur cette approche.

Le ProcessWork est tout d’abord un paradigme d’intervention qui vise à intégrer toutes les dimensions d’une transformation :
Une intégration « horizontale » avec la prise en compte des personnes, des équipes et de l’organisation toute entière, et une intégration « verticale » en appréhendant trois niveaux de réalité.

 Au niveau Vertical, la prise en compte

  • D’une réalité consensuelle, constituée de toute la dimension visible, objective et mesurable du réel comme par exemple les valeurs affichées d’une organisation, sa stratégie, sa culture prônée et affichée, son projet d’entreprise, etc.
  • D’une réalité non consensuelle, composée du « vécu » du dessous de l’iceberg de chacun d’entre nous, de nos ressentis, non-dits, conflits internes ou externes « non déclarés », de nos « wobble »,…
  • De La Source. Nous qualifions en ProcessWork de Source, la réalité vibratoire de notre monde, l’énergie de la Vie elle-même en expansion et en mouvement. Cette énergie sous-jacente aux réalités consensuelles et non-consensuelles est toujours porteuse d’informations nouvelles, source des transformations vécues au niveau du visible.

Au niveau horizontal, tout est processus

L’accompagnement des transformations en entreprise nécessite d’intégrer en permanence un travail interne (Innerwork) et un travail externe (Worldwork).

  • L’Innerwork de l’équipe d’intervention

Ce travail interne ou Innerwork, préalable et prérequis à toute intervention, comporte toujours deux dimensions : 

  • Un Innerwork de « second ordre » constitué d’une « facilitation » et d’un travail rigoureux de la dynamique interne à l’équipe d’intervention. En effet, Les modifications, conflits et signaux faibles vécus par l’équipe accompagnatrice constitue toujours une source d’informations et d’intervention d’une grande valeur pour l’accompagnement en cours. Cette analyse aussi connue comme l’analyse du reflet systémique ou du processus parallèle présente en ProcessWork la particularité d’être traitée dynamiquement au travers d’une facilitation, ce qui permet l’émergence d’informations qui resteraient, autrement, « invisibles » par la seule analyse intellectuelle.
  • Un Innerwork de « premier ordre » consistant en un travail sur les dynamiques internes des coachs eux-mêmes. En effet, accompagner une transformation met toujours en tension les capacités de transformation des accompagnants eux-mêmes.

Cet Innerwork vise donc pour chaque coach à devenir conscient de ses propres limites ou « edges » qui pourraient limiter son action et celle de son client.

Le WorldWork ou l’accompagnement des dimensions visibles et invisibles des transformations

Tout comme d’autres approches, le ProcessWork propose un travail sur toutes les dimensions consensuelles d’une transformation, depuis les aspects opérationnels au sens large jusqu’aux aspects relationnels.
L’ originalité de l’approche du ProcessWork se situera dans la prise en compte de la nature conflictuelle des transformations. En effet, toute transformation est le résultat d’une modification des frontières du système accompagné, ainsi que de celles des personnes elles-mêmes.
Or ces « transformations identitaires » prennent toujours la forme de conflits internes ou interpersonnelles.
Le ProcessWork propose ainsi, à travers notamment la facilitation, de rendre visibles et audibles ces conflits avec toute l’information qu’ils comportent. De grands thèmes à l’œuvre dans ces contextes peuvent ainsi être traités : le pouvoir, l’amour, les abus, la vengeance, le rang et privilège, l’inclusion et l’exclusion, les conflits de style et de culture.
Plus intéressant encore, le ProcessWork révèle au grand jour les mécanismes par lesquels ils opèrent (les hotspots, timespirits, frontières, rôles, et fantômes), avec leur dynamique de base (les polarités). Sans la conscience de ces mécanismes, les organisations en transformation en sont le plus souvent victimes alors qu’elles pourraient au contraire bénéficier de toute leur puissance transformatrice.

 

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